Azumii &Milky.Friend#
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| Sujet: Quelque contes Sam 20 Sep - 13:56 | |
| Trois mouches:
Dans une auberge isolée, un samourai est installé, seul à une table. Malgré trois mouches qui tournent autour de lui, il reste d'un calme surprenent. Trois rônins entrent à leur tour dans l'auberge. Ils remarquent aussitôt avec envie la magnifique paire de sabre que porte l'homme isolé. Sûrent de leur coup, trois contre un, ils s'assoient à une table voisine et mettent tout en oeuvre pour provoquer le samourai. Celui-ci reste imperturbable, comme s'il n'avait même pas remarqué la présence des trois rônins. Loin de se décourager, les rônins se font de plus en plus railleurs. Tout à coup, en trois rapides gestes, le samourai attrape les trois mouches qui tournaient autour de lui, et ce, avec les baguettes qu'il tenait à la main. Puis calmement, il repose les baguettes, parfaitement indifférent au trouble qu'Il venait de provoquer parmis les rônins. En effet, non seulement ceux-ci s'étaient tus, mais pris de panique, ils n"avaient pas tardé à s'enfuir" Ils venaient de comprendre à temps qu'ils s'étaient attaqués à l'homme d'une maîtrise redoutable. Plus tard, ils finirent pas appendre, avec effrois, que celui qui les avait si habilement découragés était le fameux Miyamoto Musashi.
Le destin plus fort que l'homme:
Un grand général, du nom de Nobunaga, avait pris la décision d'attaquer l'ennemi, bien que ses troupes fussent largement inférieures en nombre. Lui-même était sûr de vaincre, mais ses hommes, eux, n'y croyaient pas beaucoup. En chemin, Le général s'arrêta devant un sancutaire Shinto et déclara à ses guerriers: "Je vais me recueillir et demander l'aide des Kamis. Ensuite, je jetterai une pièce. Si c'est face, nous vaincrons, mais si c'est pile nous perdrons.Nous sommes entre les mains du destin." S'étant recueilli quelques instants, Nobunaga sortit du temple et jeta une pièce. Ce fut face. Le moral des troupes se regonfla à bloc. Les guerriers, fermement convaincus d'être victorieux, combattirent avec une si extraordinaire intrépidité qu'il gagnèrent rapidement la bataille. Après la victoire, l'aide de camp du général lui dit: "Personne ne peut donc changer le cours du Destin. Cette victoire inespérée en est une nouvelle preuve." -'Qui sait?" répondit Nobunaga en lui montrant une pièce.... truquée, qui avait deux cotés face !
Le destin plus fort que l'homme:
Un grand général, du nom de Nobunaga, avait pris la décision d'attaquer l'ennemi, bien que ses troupes fussent largement inférieures en nombre. Lui-même était sûr de vaincre, mais ses hommes, eux, n'y croyaient pas beaucoup. En chemin, Le général s'arrêta devant un sancutaire Shinto et déclara à ses guerriers: "Je vais me recueillir et demander l'aide des Kamis. Ensuite, je jetterai une pièce. Si c'est face, nous vaincrons, mais si c'est pile nous perdrons.Nous sommes entre les mains du destin." S'étant recueilli quelques instants, Nobunaga sortit du temple et jeta une pièce. Ce fut face. Le moral des troupes se regonfla à bloc. Les guerriers, fermement convaincus d'être victorieux, combattirent avec une si extraordinaire intrépidité qu'il gagnèrent rapidement la bataille. Après la victoire, l'aide de camp du général lui dit: "Personne ne peut donc changer le cours du Destin. Cette victoire inespérée en est une nouvelle preuve." -'Qui sait?" répondit Nobunaga en lui montrant une pièce.... truquée, qui avait deux cotés face !
Les portes de l'enfer et du paradis:
Un samourai se présenta devant le maître Zen Hakuin et lui demanda: " -"Y a t-il réellement un paradis et un enfer?" -"Qui es tu ?" demanda le maître -"Je suis samourai... " -"Toi, un guerrier ! s'exclama Hakin. mais regarde-toi. Quel seigneur voudrait t'avoir à son service ? Tu a l'air d'un mendiant."
La colère s'empara du samourai. Il saisit son sabre et le dégaina. Hakuin poursuivit: -" Ah bon, tu as même un sabre !? Mais tu es sûrement trop maladroit pour me couper la tête." Hors de lui, le samourai leva son sabre, prêt a frapper le maître. A ce moment celui-ci dit:
-"Ici s'ouvrent les portes de l'enfer." Surpris par la tranquille assurance du moine, le samourai rengaina et s'inclina. -"Ici s'ouvrent les portes du paradis", lui dit alors le maître. | |
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chibi-hi & Baby.Friend#
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| Sujet: Re: Quelque contes Jeu 23 Oct - 14:04 | |
| Très sympa tes histoires ^^ par contre tu a mis deux fois la même histoire du " Destin plus fort que l'homme "....
Une claire perception Shôjû Rôjin dut, selon ses propres dires, attendre l'âge de cinquante-cinq ans pour parvenir à la continuité dans la "juste perception", la claire vision du clair esprit. Il attachait tellement d'importance à cela qu'il baptisa son ermitage "la cabane de la juste Perception". Rares étaient les moines qui se risquaient à rencontrer ce vieil homme, héritier direct d'une très ancienne lignée, et devenu l'un des plus grands maîtres du japon. Certains guerriers, toutefois, n'hésitaient pas à faire appel à lui pour progresser dans l'éclaircissement de l'esprit. Un jour, quelques samouraï pratiquaient la concentration zen en tirant au sabre devant le maître. Lorsqu'ils s'arrêtèrent pour reprendre haleine, l'un d'eux dit à l'ermite : "Pour ce qui est du principe, votre compréhension se relève bien supérieure à la nôtre, mais s'il s'agit de pratique, ne l'emportons-nous pas sur vous ?". Saisissant sur-le-champ cette opportunité, le vieux maître lança un défi aux samouraï. Le guerrier fanfaronnant tendit au vieil homme un sabre en bois, mais le maître refusa, arguant du faut qu'un moine bouddhiste ne saurait brandir une arme, fût-elle en bois. Non, il ferait usage de son éventail, dont le support métallique suffirait amplement à sa défense. " Essayez donc de m'atteindre" lança le maître, exhortant les samouraï au combat. Les guerriers ne pouvaient refuser un tel défi. Empoignant leurs sabres, ils attaquèrent le vieil homme sous tous les angles. Mais à mesure que celui-ci faisait une démonstration virtuose de l'art de la défense, leur émerveillement grandissait - et diminuait d'autant leur vigueur ! Chaque coup était adroitement paré par l'éventail du maître, qui semblait attirer les sabres comme un aimant. Brisés de fatigue, les guerriers durent admettre que le vieil homme se relevait capable de transformer à volonté sa connaissance abstraite en action concrète. L'un d'eux demanda quel était son secret. "- Il n'y a là aucun mystère, répondit le vieux maître, lorsque votre perception objective est claire, vous faites mouche à tous les coups."
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